Cantonales 2021

Mandat(s) associatif(s)
Route de l'absinthe

Pour ceux qui ne me connaîtraient pas encore, je ne me suis pas toujours prénommée Diane. Jusqu’en 2012, je me prénommais Nicolas, un homme bien mal dans sa peau. Ce Nicolas a grandi et fait ses écoles et son apprentissage à la Chaux-de-Fonds. Il a baigné dans la politique depuis sa tendre enfance, son père ayant été Conseiller général et député au Grand Conseil. Quant à son grand-père maternel, il a été conseiller communal et maire de la Chaux-de-Fonds durant 16 ans, sans compter sa petite cousine qui a été la première députée femme élue au grand Conseil neuchâtelois et la première députée femme en Suisse. La famille est fidèle au parti socialiste depuis plus de 100 ans et Nicolas a hérité cette fibre sociale de sa famille. Loin d’être rebuté par cette tradition familiale, Nicolas a toujours été passionné par la politique et l’histoire. Après un apprentissage à l’administration communale de la Chaux-de-Fonds, Nicolas a étudié l’anglais et l’allemand avant « d’émigrer » à Zürich durant 7 ans, la Chaux-de-Fonds étant en pleine crise. C’est là qu’il s’est marié et est revenu à Neuchâtel puis à Boveresse en 1987. C’est là que ces deux filles sont nées. Un travail passionnant l’attendait à Boveresse puisqu’il y a exercé la fonction d’administrateur communal durant 19 ans. Le travail était d’autant plus passionnant qu’il a fallu moderniser toute l’administration qui fonctionnait à peu de choses près comme au 19ème siècle. Les conseillers communaux ont aussi eu fort à faire au niveau du village pour rattraper des décennies de laisser aller. Tout cela a contribué à rendre le travail encore plus passionnant. - Ces 19 ans passés à gérer une petite commune m’ont permis de connaître tous les rouages d’une administration publique ainsi que de sa gestion. Après un difficile divorce et des problèmes de santé, Nicolas a dû abandonner ce travail en 2006. Quand, sous l’impulsion de Nicolas Giger, la fête de l’absinthe est créée, Nicolas c’est investi à fonds dans l’organisation et sa passion pour le thème de l’absinthe n’a fait que grandir, ce n’est pas Diane qui va changer cette passion. Nicolas a, en 2004, aménagé un carnotzet dédié à l’absinthe dans lequel il accueille chaque année les absinthologues du monde entier. Ils ont adopté Diane sans problème. Mon engagement pour l’absinthe m’a valu le titre d’ambassadrice du pays de l’absinthe. Nicolas, après son divorce, pour soigner son mal-être, s’est plongé dans la musique et a composé des chansons dont 18 ont été enregistrée dans un album sorti en 2012, à la fin de sa transition. Certaines chansons ont une connotation politique. C’est là que la chenille est devenue papillon et que Diane est née. J’ai depuis toujours été révoltée par l’injustice, la violence et les guerres, c’est pourquoi, durant mon adolescence, j’ai fait partie des jeunesses communistes à la Chaux-de-Fonds. Désormais bien dans ma peau, je souhaite contribuer plus activement au bien-être et au développement de ma région et de mon canton auquel je suis profondément attachée, d’autant plus que ma famille y est installée depuis le 12ème siècle. Les valeurs que je défends sont donc : - la justice sociale, - la solidarité, - la préservation de l’environnement. - Le passage à des énergies vertes avec un fort soutien de l’Etat. - Le soutien à l’agriculture. - La défense des droits des personnes lgbti. - La défense des droits des femmes. - Le revenu de base inconditionnel. - La taxe sur les transactions financières. - Une médecine gratuite ou au moins des primes maladies fixée en pourcentage du revenu.

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